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TRIBUNE #1 : Nos Alumni agissent pour l'environnement et le climat !
Le 8 Décembre 2020, le Conseil d'Administration de Supméca Alumni a voté à l'unanimité le soutien de l'association auprès du collectif Alumni for the Planet. Dans le cadre de ce soutien nous offrons une tribune mensuelle aux Alumni de Supméca qui agissent pour le climat et l'environnement pour promouvoir leurs actions, leurs projets !
Ce mois ci decouvrez les témoignage de Thomas Fattore (C2019) et Guilain Yvon (C2019)
Engagez vous avec Alumni for the Planet et envoyez nous votre témoignage : communication@supmeca-alumni.com !
Chers lecteurs, bonjour ! Je suis Thomas Fattore, ancien étudiant de Supméca et originaire d’une jolie ville provençale qui se prénomme Avignon. Ingénieur en conception mécanique de formation, je me suis lancé dans une aventure entrepreneuriale il y a quelques mois, mais on y reviendra plus tard !
Côté perso, je suis un passionné de sport et féru de running. Je m'intéresse aussi beaucoup aux sports extrêmes en tout genre. La musique fait également partie intégrante de ma vie et la cuisine est un de mes passe-temps favoris.
S'il y a un domaine qui occupe énormément mes pensées, c’est bien la préservation de l’environnement !
Mais s'il y a un domaine qui occupe énormément mes pensées (et mon temps), c’est bien la préservation de l’environnement ! Pourquoi ? Parce que la biodiversité dont jouit notre planète bleue est à la fois magnifique mais aussi indispensable à la survie de notre propre espèce. Sauf que la manière dont cette dernière prospère est la principale cause de l'effondrement de la biodiversité. Nous sommes donc tous responsables, à notre échelle, de la recherche de solutions efficaces pour limiter le réchauffement climatique, protéger les autres êtres vivants et empêcher l’humanité d’engendrer sa propre perte.
Depuis quelques années maintenant, je me suis toujours promis que j’agirai concrètement pour l’environnement. Et en tant qu’ingénieur, j’ai eu la chance d'acquérir de nombreuses connaissances dans plusieurs domaines, mais j’ai surtout appris à apprendre ! Or, savoir apprendre et s’adapter est à mon sens indispensable dans un monde en pleine transition écologique, énergétique et technologique.
Par ailleurs, l’outil qui est aujourd’hui à notre disposition pour agir rapidement et s’épanouir professionnellement c’est l’entrepreneuriat !
En considérant les compétences que j’ai acquises et mon intérêt grandissant pour la start-up nation, je me suis donc lancé dans une aventure professionnelle avec mon ami/associé/coéquipier Guilain Yvon (lui aussi ingénieur) pour me “battre” au nom d’une cause qui nous tient à cœur : la lutte contre les feux de forêts. Étant originaire du sud-est de la France, je savais qu’on allait s’attaquer à un gros morceau, mais quel plaisir de se lever le matin pour faire un travail qui a du sens !
Mais bien heureusement, nous ne sommes pas 'seuls' et pouvons compter sur le soutien de notre réseau d’ingénieurs acquis durant notre scolarité à Supmeca mais également, on l’espère, grâce à Alumni for the Planet que nous avons rejoint récemment.
Bonjour, je suis Guilain Yvon et je suis actuellement le co-fondateur de Lium et le fondateur de Stratoview.
Après avoir eu la chance d’intégrer Supméca, j’ai voulu réaliser un cursus double diplômant en étudiant à Cranfield University en Angleterre.
Cela m’a permis d’avoir un recul sur le monde de l’ingénierie mécanique et aérospatiale.
Tout au long de mon parcours, au travers de nombreuses expériences personnelles, je me suis tourné vers le monde entrepreneurial. C’est notamment en rencontrant des figures entrepreneuriales, pendant mes stages, mes projets d’études ou grâce aux conférences organisées par Supméca, que j’ai développé cette appétence.
Lors de mon séjour en Afrique du Sud, pour mon stage assistant-ingénieur, j’ai constaté les effets du changement climatique sur notre monde.
Lors de mon séjour en Afrique du Sud, pour mon stage assistant-ingénieur (en partenariat avec mon co-fondateur de Lium Thomas Fattore), j’ai constaté les effets du changement climatique sur notre monde. Les forêts dévastées par les feux ou la « water crisis » que nous avons vécu, m’ont rappelé que ce problème est bien réel. J’ai ensuite cherché à mettre mes convictions à profit en présidant l’association Ecostudent de Supméca ainsi qu’en rejoignant le Shift Project.
A la fin de mes études et fort de toutes ces influences, j’ai décidé de lancer Stratoview : un service permettant d’envoyer des objets dans la stratosphère via des ballons gonflés à l’hélium. Ce premier projet a toujours été un tremplin pour un second bien plus important.
Il était clair que je devais utiliser mes connaissances acquises avec Stratoview pour embrasser un projet à plus fort impact environnemental.
Avec Thomas qui m’a rejoint dans l’aventure, nous nous sommes d’abord demandé : comment mettre la technologie des ballons au service d’une société décarbonée ?
En creusant cette problématique et nos histoires personnelles nous avons constaté que le meilleur moyen de décarboner notre planète était d’avoir des forêts saines et nombreuses.
Malheureusement, dans le cercle vicieux dans lequel nous sommes entrés, le réchauffement climatique augmente le nombre de feux de forêt (je pense en particulier à la Californie ou l’Australie). La solution était toute trouvée : Lium.
Dans ce cadre, notre démarche s’inscrit totalement dans la vision du collectif Alumni for the Planet. Un réseau auquel je contribue, car il est tout à fait cohérent avec l’idée que je me fais d’un monde plus responsable.
Mais que fait Lium ?
Cette start-up veut développer une solution aérienne pour faciliter la détection et la localisation des feux naissants.
La lutte contre les feux de forêts, c’est une histoire de timing. C’est pour cela que Lium a pour objectif principal de réduire les délais de détection tout en fournissant aux services de secours des informations leur permettant de mieux cibler leurs actions.
L’outil qui s’est avéré le plus pertinent est le ballon dirigeable. Il n’est évidemment pas question d’aéronefs de plusieurs dizaines de mètres de long, mais de petits ballons dirigeables gonflés à l’hélium et équipés de caméras (visuelles, thermiques). Directement connectés aux centres d’alertes départementaux, ces aérostats seront à même d’identifier tout départ de feu et de retransmettre en direct l'évolution des flammes pour que ces dernières soient maîtrisées efficacement.
Par ailleurs, un des principaux objectifs de Lium est de proposer aux sapeurs-pompiers une solution moins onéreuse que celles qui sont actuellement mises en place (avions de surveillance, réseaux de tours de guets, etc…).
Alors même si le challenge technologique est de taille, la nécessité de développer des solutions pour lutter efficacement contre ces désastres écologiques est bel et bien présente.
Et Lium compte bien faire tout ce qui est possible pour atteindre ses objectifs.
Pour suivre notre projet,
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